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6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 16:09

Notre maison familiale dans le quartier Saint Léonard était une maison des Castors Angevins. Les locataires payaient des loyers et au bout d'un certain nombre de loyers payés, ils devenaient propriétaires de leurs maisons. C'était une belle et grande maison avec un grand jardin. Christine Brisset fut une femme courageuse pour résister à toutes les pressions afin qu'un grand nombre de personnes puissent bénéficier de logements. Pour cela elle fut traînée en justice pour être ensuite réhabilitée. Un bel exemple de résistance.     

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30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 00:01
Travaux rue Baudrière Angers septembre 1938

Article du petit courrier  

On poursuit les travaux de déblaiement sur cette rue martyre, dévastée par l'incendie. Des galeries sont sorties de terre et voici les trois arcs de renforcement des vestiges de la maison du seigneur de Châteaugontier datant du début du XI e siècle. On dégage activement les ruines d'où semble sortir une nouvelle cité. Voici un horizon nouveau saisi par l'objectif. Les maisons détruites, la cathédrale semble plus proche. 

Ici l'article fait référence à l'incendie du grand magasin le Palais des Marchands qui était situé rue Baudrière. 

(cliquez sur le lien ci-dessous pour accéder à des images très précises sur cet incendie sur le site très intéressant intitulé le site de Papy Louis)     

          

 

http://themasq49.free.fr/index_fichiers/PalaisMarchands/incendie_palais_des_marchands_angers_1936.htm

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27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 13:53
Rue du Port Ligny Angers 1937

Article du Courrier de l'Ouest (août 1937) 

Rue du Port Ligny 

Un vieux castel Renaissance croule faute d'entretien aux pieds du vieux château qui semble l'écraser de sa masse. 

L'impitoyable loi de l'urbanisme tient en ses griffes destructrices un vieux coin d'Angers. 

Le Quai-du-Roi-de-Pologne va enfin voir jour..La Physionomie de ce quartier sera totalement changée. 

A tort ou à raison, on prétend qu'Henri III, roi de Pologne, puis de France, logea dans le castel dont on a malheureusement laisser s'écrouler tout un pavillon. 

Aucun document sérieux ne vient appuyer cette thèse. 

De nombreuses maisons du XIIIe , XIVe et XVe siècles vont être mises à bas. 

Nous ne verrons plus à chaque inondation la longue suite des pontons parcourus par les riverains et les ouvriers de "l'Ecce Homo". 

Des grues, des hangars, des machines à boulets, vont remplacer tout ce vieux paysage dont l'auberge s'appelait jadis l'Ecu de France.        

 

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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 07:16
Ma mère au club de natation

Photo de ma mère la représentant à son club de natation situé non loin de son domicile de la rue Chopin à Angers. Sur la photo, elle se tient juste derrière l'homme assis.   Deux clubs de natation se faisaient face, chacun sur une berge de la Maine. Mon père et ma mère appartenaient au même club dans les années 40 et participaient aux compétitions locales.        

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6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 15:51
Photo de mon père
Photo de mon père

Cette photo de mon père, Claude Edouard, est légendée au dos. Je reconnais l'écriture de ma grand-mère paternelle. La photo date du 1er janvier 1925. Mon père a trois ans. J'ignore qui est la petite-fille prénommée Thérèse. 

La photo a été prise à Antony, commune des Hauts de Seine à une vingtaine de kilomètres de Paris. Il est impossible de savoir quel était le contexte de cette photo. Ma grand-mère étant en sanatorium, mon père avait été placé à la naissance chez une nourrice à Fougères-sur- Bièvre dans le Loir et Cher. Au moment de la naissance, ma grand-mère était employée de maison et résidait 124 avenue de Villiers dans le 17ème arrondissement de Paris. 

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 20:16
Photo de ma grand-mère paternelle au Jardin des Plantes

Voici une photo de ma grand-mère paternelle Germaine Edouard dans un jardin public non loin de son domicile, soit je pense le Jardin des Plantes ou le Jardin du Mail d'Angers qui était juste en face de son domicile. La photo ne porte pas d'inscription au dos mais je pense qu'elle date de juste après la guerre.        

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 13:35
FLEUR D'OR PARTIE 13
FLEUR D'OR PARTIE 13
FLEUR D'OR PARTIE 13

Feuilleton n° 403 Suite et fin

Les Mains pleines de doigts par Béranger-Larue

Résumé des précédents: Madame s'étant attardée à ses provisions du matin par de nombreuses attentes chez les fournisseurs, notre sympathique Roi, manifeste sa colère en langage d'argot car rien n'est prêt pour son repas. Sa dame très délicate lui fait des éloges pour ses qualités physiques et morales et par des paroles persuasives, remue ses sentiments. il lui prit les mains et dit : 

Oui, ma bien chère tourterelle ! Ils se comprirent à nouveau et se promirent pour le dimanche suivant un déplacement en vélo à la Pointe. 

Avantageusement renommé dans ce joli coin de l'Anjou, il connut dès l'arrivée la sympathie de tous ses camarades, de nombreuses marques d'amitié lui furent témoignées par quelques libations, de nombreuses consommations et un nombre respectable de Berger. 

Rejoignant le pas lourd et la marche indécise sa coquette villa, il y rencontra sa dame avec un commerçant de la rue du Mail. De suite, il devint blanc et l'amour qu'il ressent pour son épouse, se réveille et dans une "crise de coeur" il insulta et menaça ce brave homme qui se tenait dans la correction la plus irréprochable. Cet honorable commerçant exaspéré des insultes de l'ivrogne, s'énerva et lui reprocha la détérioration de sa devanture en fer rue du Mail, un soir de l'an dernier. 

L'affaire aurait pu devenir grave sans l'intervention de Madame la Reine. 

Ils reprirent le chemin du retour. Le trajet s'effectua dans un calme relatif. Un bon observateur aurait pu remarquer qu'un orage intérieur se couvait dans le cerveau de notre brave fonctionnaire. 

Effectivement l'entrée à leur hôtel donna de sérieuses inquiétudes. Il déposa cigare et gants sur le piano, congédia les domestiques, donna l'ordre à Madame de le suivre au salon, mais changeant d'avis, ils se dirigèrent vers la bibliothèque. S'asseyant sur le canapé, elle prit place dans un des fauteuils Louis XV et la conversation débuta :

Marquise, lui dit-il, ta conduite a été au-dessous de tout. Que disais-tu à cet idiot, à la porte de notre guitoune à la Pointe ? Tu crois que je ne rouche pas assez de vache enragée, on nous promet des rappels et le pèse ne tombe jamais, mes fringues ne tiennent plus debout, mon épaule qui me fait toujours souffrir, mon ventre s'amincit chaque jour et est tout délabré par la chiasse, mes pinces toutes déformées par les engelures de l'hiver...C'est donc rien tout cela? Qu'as-tu donc là-dedans ? 

Malheureusement il se frappa violemment la poitrine à la place du coeur, ce qui lui procura un formidable hoquet. Il n'eut que le temps d'atteindre son mouchoir qu'il porta à sa bouche et dans un mélange de consommations  qu'il avait absorbé se trouvait, carottes, ail, chocolat, pain de maïs etc. 

Ceci l'apaisa et tout pâle, il écouta dans un silence religieux les doux reproches de sa compagne. Il fut ému lorsqu'elle lui parla de ce bon Mr Frappie, le cher administrateur de son usine, de son RO-RO du Colysée, de son petit Jean-Pierre...

Il se raidit, se leva, s'avança vers elle et l'entraîna doucement dans la chambre à coucher. Il se dévêtit le premier mais Madame pensait sans doute à autre chose car dans un souffle, il lui soupira:

Blagues-tu...Tu m'fais déshabiller et ...!

Timidement, elle l'accompagna sur la couche nuptiale et la lumière s'éteignit. Ils se tenaient les mains dans les mains quand tout à coup, il poussa un grand cri!...Notre Reine alluma de nouveau et demanda:

Qu'as-tu mon chéri !...

Oh! Mon amour, lui dit-il, les yeux pleins de larmes, regarde tes mains sont pleines de doigts !...

Suite page 3 dernière colonne

Suite du feuilleton

Mais et toi, mon adoré, je m'aperçois pour la première fois que les tiennes ont aussi la même maladie !

Ils entendirent 22 h sonner puis dans un spasme hystérique, la Reine lui mit les bras autour du cou, tandis que le Roi l'enlaça et dans une crise de sanglots ses 47 kilos furent secoués par un tremblement nerveux. 

Ils ne de désenlacèrent qu'à cinq heures trente du matin !

Fin   

 

                       

 

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31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 19:52
FLEUR D'OR PARTIE 12
FLEUR D'OR PARTIE 12
FLEUR D'OR PARTIE 12

FAITS DIVERS

MISE au POINT 

La nommée Joséphine prévient les personnes qui, sur son honorabilité, font courir des bruits tendancieux, qu'elle les poursuivra impitoyablement, si elles récidivent. Elle pourra démontrer qu'elle assura avec dévouement la retraite victorieuse de son maître aux premiers jours de l'occupation, soutenant son corps athlétique, transportant le cordial dont il avait besoin; lui retrempant son moral et franchissant d'un élan et d'un courage la barrière infranchissable de l'ennemi. Ne s'est reposée qu'après la parfaite tranquillité de son supérieur. 

Après s'en être séparée quelques années, a reprit du service postal et peut encore faire du sur-place. 

Elle attend avec impatience sa citation à l'ordre du 91ème  et sa décoration de la Petite Reine Victorieuse ...

( L'on peut supposer que Joséphine est une bicyclette et que cette bicyclette est la bicyclette de mon grand-père facteur)     

    

      

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29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 15:12
Lettre de ma mère en date du 21 février 1930
Lettre de ma mère en date du 21 février 1930
Lettre de ma mère en date du 21 février 1930

Voici une lettre de ma mère écrite vers l'âge de 6 ans et demie pour sa tante Angèle et son mari René Berthot. 

Angers le 21 février 1930

Cher tonton et tante 

Adèle ma batu et disputé quand je fais pas de bétise mais et les sévère et rigolade quand est nouba est me bat pas il  ....

Viens donc tonton René que je te donne un coupde pied tu sera content et toi Angèle viens donner des bonbons pour Paulette. Mon petit frère n'est pas arrivé le train a du retard si vous voulez me l'envoyer, bon soir, je vais aller au chenil.

Je vous embrassent bien fort tous les deux.

Bonjour à vôtre maman 

Paulette Catherine 

L'on fera quelque chose avec notre fille elle a fait sa lettre toute seule. 

(la dernière phrase est écrite par ma grand-mère) 

Là où il y a les trois point, l'écriture sur la lettre n'est pas très facile à déchiffrer. Je crois lire Milo est fou. Milo (Emile) est le frère de ma grand-mère. Ma mère a vécu jusqu'à la naissance de son frère Roger chez ses grands-parents avec les enfants de ceux-ci : Angèle, Adèle, Maurice, Emilienne et Milo. Ma grand -mère travaillait à l'usine Bessonneau et il fallait y être dès 6 h le matin, donc partir de chez soi à pied vers 5 h 30. Je suppose que ces conditions de travail incitaient beaucoup de parents à confier leurs enfants aux grands-parents à cette époque. A la naissance de Roger, ma grand-mère a arrêté de travailler quelque temps et ma mère a vécu à partir de ce moment chez ses parents.            

 

     

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 16:29
Lettre de mon grand-père du 28 avril 1930
Lettre de mon grand-père du 28 avril 1930
Lettre de mon grand-père du 28 avril 1930
Lettre de mon grand-père du 28 avril 1930

Lettre de mon grand-père à son beau-frère René Berthot et à sa femme Angèle.  

Angers le 28 avril 1930,

Chers frère et soeur, 

Nous avons reçu le colis que vous avez envoyé, tout était en très bon état et je vous prie de croire que ça fait des heureux. Ainsi j'ai la tâche de vous remercier bien sincèrement de la part des mioches et de la grosse. Mon vieux René, je crois que ta mère a eu le coup d'oeil avec la terrible Paulette et sapée de première, les vieilles filles, Belle maman et la grosse étaient en admiration au moment de l'essayage. Je n'ai pas besoin de t'en dire davantage, tu dois voir tout de suite le tableau. Emilienne aussi était enchantée ? (car pour la coquetterie, elle se pose un peu là). 

Moi en ce moment je suis en congé maladie mais pour une fois c'est pas du flan. J'en ai gros comme un oeuf à la cheville du pied droit. Le médecin m'en avait donné pour six jours la semaine dernière et il a remis ça pour quinze jours, sauf complication c'est bien malheureux que la pêche ne soit pas ouverte car tu parles si je lui en ferais bouffer du poisson à la belle doche ? Tu m'invites à aller te voir, mon pauvre vieux, ce serait avec plaisir car tu me connais, pour une ribouldingue je suis un peu là, mais hélas ça tombe au mauvais moment. Je suis dans les grands frais et il faut se relever. (Quel dommage). 

Sur le journal d' avant -hier, il avait été trouvé une mandoline rue St Laud, tout de suite, je me suis rendu à l'adresse indiquée car je pouvais supposer que c'était la tienne et au moment de la réclamer, je me suis trouvé nez à nez avec le propriétaire de l'instrument qui a formellement reconnu son bien, voyant que j'avais fait fausse route, je me suis excusé auprès du monsieur qui pour me prouver qu'il ne m'en voulait pas m'a payé une fillette, tout en dégustant cette dernière, nous avons causé chose et autre, des copains, et de toi, chose étrange ce monsieur, qui pour ma part, m'a paru très aimable m'a dit qu'il te connaissait, où vous êtes vous connu, peut être au conservatoire ? Mais en tous les cas, il m'a laissé son nom et son adresse quand tu viendras à Angers, tu pourras aller le voir, c'est monsieur Poirier qui habite 59 rue St Michel.  

Et toi la belle Angèle tu nous mets pas souvent un petit mot au bas de la page ? Dis nous au moins que tu viendras prochainement nous voir car ton neveu t'attend pour te prouver qu'il chantera aussi bien que toi. Mais toi qui aime bien faire la coiffeuse, avec lui tu seras chocolat car il n'a plus un poil sur le caillou. Ta mère rouspète car elle dit que c'est la grosse qui lui fait tomber à force de lui laver le cigare.

Plus rien d'intéressant à vous dire pour aujourd'hui, c'est pourquoi je vous quitte en vous envoyant les plus fraternels baisers. 

Bien à vous

Roger n° 1

PS Mon vieux René, je compte sur toi pour présenter tous nos remerciements à ta chère maman et lui dire bien des choses de notre part. 

Roger 1 Agnès Paulette Roger 2        

                    

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