mariage de Louis Chrisostome Hubert et Anne Perdriau le 18 avril 1827

Les parents d'Albertine , Louis Chrisostome Hubert et Anne Perdriau se marient le 18 avril 1827 à Angers.

L'an 1827 le 18 avril à 2 h du soir par devant nous adjoint soussigné délégué par le maire officier de l'état-civil de la ville commune d'Angers département de Maine et Loire , chevalier des ordres royaux de Saint Louis et de la légion d'honneur , membre de la chambre des députés d'honneur est comparu Louis Chrisostome Hubert âgé de 27 ans sept mois né commune de Saint Georges sur Eure département d'Eure et Loir le 17 09 1799 (1er complémentaire an VII) forgeron demeurant Faubourg Saint Michel 1er arrondissement de cette ville et précédemment à Paris rue des Tanneries n° 22 fils majeur de Louis Hubert cordonnier décédé le 28 juin 1825 commune d'Ermenonville arrondissement de Chartres et de Marie Barbe Clément , propriétaire, sa veuve demeurant au dit Ermenonville non présente mais consentante suivant acte passé devant Me Bergeret et son collègue notaires royaux à Illiers en date du 11 02 dernier dûment en forme resté joint à ces présentes les pères et mères mariés à Ermenonville d'une part 

et

Anne Perdriau âgée de 23 ans 11 mois née dit 1er arrondissement de cette ville le 12 mai 1803 (22 floréal an XI) sans profession demeurant rue des Pommiers 1er arrondissement fille majeure de Louis Perdriau , charon, y demeurant présent et consentant et Anne Marzeau son épouse décédée dit 1er arrondissement le 6 juillet 1820 , mariés d'autre part , lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites devant la principale porte d'entrée de cette mairie domicile de la future et de son père les dimanche 4 et 11 mars derniers à l'heure de midi et 1er avril présent mois suivant. Le certificat d'affiche et de monsieur le Maire de septième arrondissement de Paris en date du 4 de ce mois resté annexé à ces dites présentes et représentations préalablement faites des actes de naissance des futurs et ceux du décès du père et de la mère de la future le tout en forme. Aucune opposition ne nous ayant été signifiée ni à monsieur le Maire du dit 7ème arrondissement de la ville de Paris faisant droit à leur réquisition après avoir donné lecture à toutes ces pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre 6 du code civil intitulé du mariage avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et femme , chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement déclarons au nom de la loi que Louis Chrisostome Hubert et Anne Perdriau sont unis par le mariage , devant quoi avons dressé le présent en présence de Louis Perdriau , charon, demeurant rue des Pommiers , frère de l'épouse, Louis Auguste Leblois  âgé de 41 ans , aubergiste demeurant Vallée Saint Samson , et Jean -Baptiste Tessier âgé de 42 ans épicier demeurant Faubourg Saint Michel , François Foucault chamoiseur demeurant Vallée Saint Samson ces trois derniers amis des époux et l'épouse, son frère et le dit Foucault ont signé avec nous, à l'égard des autres comparants, ils ont dit ne le savoir.

Signature d'Anne Perdirau (je ne suis pas graphologue mais je trouve cette signature ferme et énergique). 

(Anne et son père habitent rue des Pommiers qui correspond à l'actuel boulevard Carnot. D'ailleurs il y a un café qui s'appelle café des Pommiers sur ce boulevard.

Un des amis des époux François Foucault est chamoiseur. Le chamoiseur était celui qui préparait et vendait les peaux. Le père et le frère d'Anne Perdriau sont charons. Le charon était un artisan qui faisait des charrettes, des charrues, des voitures).

(Le dernier domicile de Louis Chrisostome Hubert était dans le VII arrondissement , il habitait une rue donnant sur l'Hôtel de ville actuel et la fameuse place de Grève où tant d'événements de Paris sont liés. Les arrondissements (crées en 1800) ont été changés en 1859 , ce qui fait que le VII arrondissement correspond maintenant au 4ème actuel (dans lequel on peut trouver Notre Dame de Paris). Il existe à Paris actuellement une rue des Tanneries dans le 13ème arrondissement mais qui n'a rien à voir avec la rue des Tanneries de 1827.