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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 21:48

 

 

 

le revoir 001

 

 

 

 

 

Dans le monde en passant  on se dit  : je vous aime

Et puis le départ vient et l'oubli suit de près.

Qu'y faire ? Du destin, l'inconstance est extrême.

Pour souffrir un peu moins, le plus fidèle même

De son coeur attristé modère les regrets. 

 

Le monde souriant ne rive aucune chaîne.

Il suit le temps hâtif au vol capricieux.

Qu'importe ! Chaque jour vers le néant l'entraîne.

Mais pour nous qui marchons  

Sachant où Dieu nous mène

Et qui croyons au ciel , nous pouvons aimer mieux.

 

Nous gardons en nos coeurs l'espérance éternelle

Et quand sur nos sentiers descend l'ombre du soir,

L'étoile de la foi revient toujours fidèle

Et dans l'épaisse nuit sur nos fronts étincelle ;

Même au dernier adieu , nous avons le revoir.




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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 21:51

ma-chambre-001.JPG

 

 

 

Ma  chambre ? Elle est partout  pour un jour se pose

 Ma vie errante  , ici , là , puis ailleurs.

Pour la construire, il me faut peu de choses.

Quelques portraits, mes livres et des fleurs.

 

Elle est partout où soeur fidèle,

La solitude suit mes pas.

Partout où repliant son aile,

Ma vie s'arrête ici-bas.

 

Partout où peut chanter ma joie.

Partout où dans l'ombre du soir,

Je puis pleurer sans que l'on me voit

Ou lire au ciel un doux espoir.

 

Partout où j'ai semé mes rêves de jeunesse.

Où j'ai voulu sonder la nuit de mon avenir,

Où, quand je dois partir, mon coeur  attristé laisse

Des jours trop tôt passés quelque doux souvenir.

 

Partout où son trésor s'est enrichi dans l'ombre

D'un gage d'amitié touchant et précieux,

Partout où la douleur a fait ma route sombre.

Car où l'on a souffert, on aime aussi le mieux.

 

Quelle que soit l'humble chambrette

Qu'il vient pour un jour animer,

Hélas ! Toujours je la regrette

Et je me surprends à l'aimer !


 


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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 17:07

PENSEES-AMERES-001.JPG 

 

                  PENSEES AMERES

 

 

          Tous les doutes, cortège sombre,

          Hier ont fondu sur mon coeur ,

          Comme un essaim d'oiseaux sans nombre

          Qui passaient en jetant dans l'ombre

          Un cri déchirant et moqueur.

 

          L'un me disait : "Pourquoi sans cesse

          Sur ta tête ce ciel d'airain ?

          Pourquoi cette ombre à ta jeunesse

          Et cette épine qui te blesse

          A chaque pas de ton chemin ?

 

          Combien d'heureux sur cette terre,

          Passent par des sentiers fleuris ! 

          Qui t'a fait ta part si sévère ? 

          Pour toi, les pleurs , la vie amère,

          Pour eux les chansons et les ris.

 

          Plus cruelle une autre pensée 

          Alors vint m'étreindre à son tour.

          Elle me dit : pauvre insensée,

          Ton âme morne et délaissée,

          Pourrait-elle croire à l'amour ?

 

          Ceux près de qui ton chemin passe

          T'aiment bien moins que tu ne crois.

          Ton amitié souvent les lasse, 

          Aucun d'eux ne prendrait ta place,

          Aucun d'eux ne porterait ta croix.

 

          Si tu mourrais, l'oubli facile

          Bientôt calmerait leur chagrin :

          L'amour d'outre-tombe est fragile...

          A pas un d'entre eux, tu n'es utile.

          Chacun sans toi suit son destin.

 

          D'ailleurs n'as-tu pas encore 

          Compris ce que cachent souvent

          Tant de sentiments qu'on honore,

          Tant de vertus au nom sonore,

          Vain bruit, mirage décevant ?

 

          N'as-tu pas vu ce qui s'agite

          Dans les coeurs les plus vertueux,

          Et sous quel dehors hypocrite

          Le vice ou l'intérêt s'abrite,

          Pour nous surprendre d'autant mieux.

 

          A quoi bon toute ta souffrance ?

          A quoi bon ton rêve trompeur ? 

          Laisse là ta vaine espérance,

          La révolte est une puissance

          Et la liberté , le bonheur ! 

 

          Pleine d'une angoisse mortelle,

          En écoutant l'accent moqueur

          De la voix perfide et cruelle,

          Je sentais que l'ange rebelle

          Avait mis la main sur mon coeur.

 

          Longtemps je l'y retins glacée,

          M'enivrant de mon désespoir,

          Sans vie, sans souffle, sans pensée.

          C'était comme une trépassée ,

          Qu'à ma place, je croyais voir.

 

          Soudain d'une plus froide étreinte,

          Sentant cette main me serrer,

          Je la repoussais. L'aube éteinte,

          Au ciel renaissait pure et sainte.

          Alors je me mis à pleurer ! 

                             

 

 

 


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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 22:07

 

diverses 015

 

 

 

MIROIR-005.JPG


Ce miroir très joli appartenait à ma grand -mère paternelle.  

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 12:47

Une photo de la fenêtre où habitait ma grand -mère paternelle. Pas de barreaux à cette fenêtre comme on peut en voir aujourd'hui. 

Je me souviens , étant enfant, combien je trouvais amusant  de voir les pieds des gens passer devant cette fenêtre. L'appartement de ma grand-mère était plus bas que le niveau  du trottoir. A partir du porche, derrière sa porte d'entrée,  il fallait descendre un escalier pour arriver à la pièce principale de son appartement. 3-bd-marechal-joffre-005.JPG

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 07:46

citation-003.JPG

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 07:34

Poème transcrit par ma grand-mère paternelle Germaine Edouard sur son petit carnet

 

 

depart 001

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 21:12

Je possède le carnet où ma grand-mère notait des poésies, des citations qu'elle appréciait. 

 

Voici la première page de ce carnet  :

 

divers-1-014-copie-1.JPG

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 09:57

soir de paris

 

 

Une coiffeuse dans sa chambre témoignait de son souci de la parure : jolie brosse à cheveux, poudre de riz, parfum. 

Je me souviens  avoir vu ce parfum  "Soir de Paris" longtemps sur cette coiffeuse.


 

 

 

 

 

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