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24 février 2020 1 24 /02 /février /2020 09:56
FLEUR D'OR PARTIE 5
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FLEUR D'OR PARTIE 5
FLEUR D'OR PARTIE 5
FLEUR D'OR PARTIE 5
FLEUR D'OR PARTIE 5
FLEUR D'OR PARTIE 5
FLEUR D'OR PARTIE 5
FLEUR D'OR PARTIE 5
FLEUR D'OR PARTIE 5
FLEUR D'OR PARTIE 5
FLEUR D'OR PARTIE 5

Curiosités d' Angers 

Pour nos touristes 

Chaque ville possède naturellement des curiosités, l'architecture, la sculpture, les cathédrales, les musées etc...attirent l'attention, toute légitime, des étrangers venant excursionner.

Ouvrant le Guide du Syndicat d'Initiative de l'Anjou, vous y trouverez un grand nombre de monuments historiques et des chefs d'oeuvres anciens classés parmi les plus célèbres. 

Or beaucoup de choses sont encore à voir parce qu'elles sont inconnues du public angevin. Le but de notre chronique est de vous guider dans votre promenade.

Tout d'abord rue de la Roë, à gauche en descendant, un bâtiment retient vos regards. Un tout petit local qu'occupe un aussi petit artisan, vous fait découvrir un escalier avec arcades, marches d'ardoise et dans lequel nous constatons un grand nombre de paliers. Cet escalier est le seul vestige qui reste d'un couvent du Xe siècle, ayant abrité les célèbres moines de la Roë. Un souterrain y fût percé et doit rejoindre le château. 

Le Savetier habitant la loge du rez-de-chaussée en est ni le concierge, ni le guide, néanmoins les clients le gratifient d'un large pourboire pour lequel il offre gratuitement une réparation au prix du tarif syndical !...

Puis rue Saint Laud, nous trouvons une importante clinique. Les opérations et les causes qui les déterminent sont multiples. Les malades y entrent atteints plutôt moralement et financièrement que physiquement. Le praticien, très psychologue, après avoir étudié son sujet, l'opère avec plus ou moins de facilité selon que le malade possède un degré de volonté ou que l'éther est tant soit peu éventé. Il est regrettable pour le touriste curieux que toutes ces opérations se fassent à huis clos !.....

Continuons notre promenade, nous voyons à gauche, une petite rue instructive à visiter et habitée par une peuplade très ancienne d'hétaïres. 

Nous suivons ensuite la Maine en remontant le cours et nous arrivons sur un quai nouvellement construit. On y découvre un très beau paysage, au loin la campagne, plus près des stades de natation, un port pour bateaux de pêche, le Syndicat de l'Etoile, un entrepôt important de charbon, des pêcheries renommées, surtout pour la brème. Ce poisson, très difficile à tirer du fond de son repaire, connaît parmi les pêcheurs de cruels ennemis. Parmi ces derniers, un se distingue particulièrement. Il est connu sous le nom du Roi du Timbre, il serait plus juste de le dénommer le ROI DE LA DESTRUCTION. Aussitôt qu'il a pris possession de son embarcation, qu'il a disposé ses engins meurtriers et sorti deux belles pièces, immédiatement une foule de curieux se disputent leur place sur le pont, faisant même fléchir le parapet sur lequel ils s'appuient au risque de graves accidents.

Ce brave pêcheur, tout jeune encore, quarante ans, possède un coquet et confortable appartement situé au 5 rue Chopin. Les touristes qui veulent bien l'honorer de leur visite seront accueillis de la plus charmante façon par son aimable famille composée de sa dame, une gracieuse jeune fille et un intrépide petit garçon.

Voilà, votre but atteint, ce programme développé, il ne vous reste plus, chers touristes, qu'à le suivre et vous reviendrez enchanté de la Cité des Fleurs. 

(dans cet article, est rappelé l'adresse de Mr Aubert (le Roi de l'Alerte) qui exerçait rue Saint Laud, celle de Mr Reynault (le Roi de la Savate) qui exerçait rue de la Roë. Quant à la rue Chopin où habitait mon grand-père (le Roi du Timbre), elle n'existe plus aujourd'hui. Cette rue a été supprimée pour créer le Campus Saint Serge. Sur le diaporama, les 4 premières photos montrent la rue de la Roë, les suivantes la rue Saint Laud).   

                       

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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 11:24
Eglise St Serge à Angers
Eglise St Serge à Angers
Eglise St Serge à Angers
Eglise St Serge à Angers
Eglise St Serge à Angers
Eglise St Serge à Angers
Eglise St Serge à Angers
Eglise St Serge à Angers
L'église Saint Serge d'Angers 
Mes parents se sont mariés dans cette église le 23 décembre 1944. Un autre couple se mariait le même jour dans cette église: le mariage du frère de ma grand-mère maternelle, Emile Hubert avec Berthe Taugourdeau. 
Cette église située avenue Besnardière à Angers a été fondée au début du VIIe siècle par les rois mérovingiens. L'abbaye a été placée sous le patronage du soldat martyr oriental St Serge dont le culte s'était diffusé en Gaule dès le VIe siècle.    

 

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21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 07:38
FLEUR D'OR PARTIE 4
FLEUR D'OR PARTIE 4
FLEUR D'OR PARTIE 4

Ce qui est relaté sous le titre "Acte de Terrorisme" est un épisode authentique de la vie de mon grand-père. Ma grand-mère m'a souvent raconté le fait. Mon grand-père rentrant chez lui après le couvre-feu, un peu éméché, fut arrêté par un Allemand  et m'on grand-père sans doute rendu plus audacieux par l'alcool absorbé, lui avait répondu vertement. Ce qui rétrospectivement avait bien sûr effrayé ma grand-mère. 

Au mois d'octobre dernier, le nommé R.C...(Roger Catherine) demeurant rue Chopin n° 5, revenait titubant à son domicile, après le couvre-feu. Soudain, un monsieur costumé en gendarme eut l'audace de l'arrêter, le fixer et l'interroger. Ne perdant pas son sang-froid, le ci-dessus nommé lui répondit avec un aplomb inouï.

L'homme de la sécurité publique se retrancha dans le silence le pus absolu, fit un signe de la main qui signifie : ZIGZAG et continua son chemin. 

Référendum 

Voici ce que nous avons commencé à recevoir en réponse de notre référendum sur le tabac:

L.R. rue de la Roë. Cher Monsieur le Directeur, obligé d'avoir recours à des ersatz, bourre de trèfle, barbe de maïs, etc. Je forme la pipe et mâche mes bouts de cigarettes. Je n'avale pas la fumée. Recevez, M le Directeur, l'expression de mon admiration pour le but que vous poursuivez.

R. A. rue Béranger. Monsieur, comme suite à votre référendum, je ne fume que ma répartition, le tabac beige humide me gêne, celui de jardin me brûle l'intérieur car j'avale la fumée, je ne garde pas ma cigarette aux lèvres, je ne fume que dans les intérieurs ou au stade. Je ne tolère pas qu'un joueur fume la pipe durant un match de football. Je n'enlève jamais la première feuille de mon cahier de papier à cigarettes.

R.C rue Chopin. Mr- Je ne vous reconnais aucun droit de rentrer dans la vie privée de quelqu'un et de vouloir savoir ce qu'un fumeur garde jalousement pour lui. Néanmoins, je vous déclare que: Je décortique les mégots, même les anonymes. Jamais de succédanés. Le cigare, je l'aime, déversé par un tombereau. Je m'ingurgite goulûment la fumée. Je n'ai pas de blague, une boite en fer me suffit.Etes-vous content maintenant, curieux ? 

NDLR - Il est à remarquer que seul Mr. L.R nous rédigea sa lettre dans un style courtois et non en termes secs et dénués de politesse.     

Cet article sur le tabac fait écho à la difficulté de se procurer du tabac pendant la guerre. Ma mère a écrit dans son journal qu'elle ramassait les mégots par terre pour mon père et ayant honte de le faire expliquait aux gens que c'était pour un "petit vieux".         

 

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 16:28
JOURNAL FLEUR D'OR PARTIE 3
JOURNAL FLEUR D'OR PARTIE 3
JOURNAL FLEUR D'OR PARTIE 3
JOURNAL FLEUR D'OR PARTIE 3
JOURNAL FLEUR D'OR PARTIE 3
JOURNAL FLEUR D'OR PARTIE 3

Présentation du deuxième participant à ce journal sous la rubrique intitulée Nos Silhouettes de Rois

Mr Aubert

 

Poitevin par son sang mais angevin d’adoption, est né à Thennezay. A l’âge de cinq ans, il entra à l’école maternelle. Par ses aptitudes intellectuelles et sa prodigieuse mémoire, Mr l’inspecteur d’Académie l’autorisa de préparer immédiatement sa licence en Droit. Il fut reçu sans aucune difficulté. Ces efforts altéreront sa santé, une grave maladie vint attrister sa jeunesse et son entourage. Le délire le posséda pendant quelques semaines, il ne voyait que soldats, fusils, galons. Le docteur, un sage de l’endroit, conseilla à ses parents de lui faire vivre son Rêve et que son délire devienne une Réalité. Les bons parents suivirent ces judicieux conseils.

L’enfant grandit et contracta aussitôt un engagement, suivit avec succès les Ecoles Militaires et son désir fut exaucé.

Maintenant trois galons d’or ornent ses manches. Officier émérite d’un rare courage, il quitta l’Armée pour reprendre la vie Civile.

Très sportif, il joua au rugby, adore le ballon rond, marcheur infatigable et Défenseur très Passif et au plus degré. Cette raison lui a valu le titre du Roi de l’Alerte.

Son point faible serait m’a-t-on dit, le tabac pur, sa santé ne supportant aucun ersatz, avalant la fumée.

Détail caractéristique : ne fume jamais dans la rue !...

(Défenseur très Passif : le journal a été écrit pendant la deuxième guerre mondiale. La Défense passive a été instaurée pour protéger au mieux les populations civiles telles que masquer les lumières le soir, se réfugier dans les caves sitôt prévenus par le son de la sirène, posséder un masque à gaz etc.

L’expression Défense passive est née dans les années 1930 entre les deux guerres mondiales, ce système de défense est dit passif car il n’est destiné qu’à protéger les civils pendant un conflit, sans jamais avoir recours à la violence contre l’opposant. Pour la petite histoire, lors des alertes, mon grand-père refusait toujours d’aller se réfugier sous les piles du Pont de la Maine non loin de sa maison. Son argument : quitte à mourir, je préfère mourir dans mon lit. Lors d’un bombardement particulièrement violent, il a fait cependant exception).

Et enfin le troisième participant, Mr Reynault :

Angevin de la Doutre, il est l’ancêtre des trois Rois, ce qui n’est pas une référence de sagesse, loin de là.

De 1914 à 1918, il fit la terrible campagne au 25e Dragons et se comporta vaillamment, mais malgré son évident patriotisme, chauve de toute publicité, il ne put par son âge avancé, participer à celle-ci, et rejoindre les Armées à son grand désespoir.

Il se donna donc corps et âme à l’amélioration du bien-être de ses semblables, reconstruisant avec acharnement leur pauvre mobilier pédestre, il les nourrit, ses semblables, d’un vin généreux avec un dévouement inlassable frisant presque l’abus au détriment de sa santé, il maintient à une respectable hauteur le niveau moral de ses compatriotes. A bien mérité de la Patrie civile.

Il porte pour une vue de près des lunettes qu’il nomme souvent des spéculums !...La myopie lui sert d’excuse auprès des gens qu’il ne veut pas voir. Ironie !...Il cherche à la loupe les petits défauts de ses amis mais ne voit pas l’édifice des niaiseries qu’il dit, la montagne de vices qu’il possède et le formidable sans-gêne prétentieux de ses lourdes réflexions.

Sportif ! ?... Connaisseur douteux de la gymnastique, il suit les matchs de football sans rien y comprendre et parle de tous autres sports en ignorant.

Dans sa profession, il excelle par un travail au ralenti ; d’une chaussure usagée, il en sort parfois un chef d’œuvre sauf quand une buée raisineuse emplit ses orbites y noyant ses yeux et recouvrant ses lunettes. Son syndicat professionnel l’a chargé des écritures, il s’y emploie de son mieux, consultant souvent son Larousse. En réunion, il discourt, quelques-uns en rient, d’autres l’écoutent par pitié, certains s’ennuient visiblement mais tous le tolèrent par politesse.

Comment terminera- t-il ses jours ? Trois maisons se partageront sans doute l’honneur de le recevoir. Soit la Maison d’Arrêt, peu recommandable, soit la Maison des Incurables, fin lamentable. Soit la Maison d’Aliénés, chose plus probable

Pauvre Roi de la Savate !…        

 

(Ainsi nous connaissons maintenant les trois auteurs du Journal :

Le Roi du Timbre , mon grand-père

Le Roi de l’Alerte Mr Aubert  

Le Roi de la Savate Mr Reynault    

 

 

 

 

    

 

       

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 16:28
JOURNAL FLEUR D'OR PARTIE 3
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18 février 2020 2 18 /02 /février /2020 15:01
JOURNAL FLEUR D'OR PARTIE 2

Au début de ce journal « Fleur d’Or, les trois rédacteurs se présentent. Voici tout d’abord mon grand-père Roger Catherine. 

Angevin de naissance, c’est un déambulant par son existence. Né 26 rue du Cornet, il habita successivement la Ballue, rue Cubain, rue des Trois Moulins, rue de la Madeleine, 59 rue Saint Michel puis 69 même rue, 6 impasse Saint Charles et 5 rue Chopin. L’âge, sa famille et son bien-être l’auront peut-être guéri de la Boujotte ! …

Fonctionnaire ponctuel et pêcheur endurci d’une rare probité professionnelle, est connu dans tous les milieux angevins, depuis les plus interlopes jusqu’aux plus aristocratiques. Homme de lettres, fût aussi un sportif, tempérament énergique, un caractère ouvert et franc, le timbre de voix caverneux, la parole incisive et le langage imagé lui donne avec sa démarche légère et gracieuse cette silhouette tant remarquée dans notre cité.

Nous donnons en terminant, le contenu de la Citation à l’ordre de son Bataillon, qu’il mérita au début de cette guerre, juin 1940 :

« Incorporé au dépôt 91, fut immédiatement nommé cycliste de son capitaine. La formation fut appelée à prendre position d’attaque dans le Choletais. Ne pouvant rester inactif et inopérant, il partit à l’insu de ses chefs, à la recherche de l’ennemi. Le rencontrant à plusieurs reprises de nuit et de jour, il put par sa bravoure, son insouciance du danger et parfois la ruse, franchir toute la ligne ennemie et arriver exténué de fatigue mais heureux du Devoir accompli, à un poste de commandement et de secours, situé sur les bords de la Maine près d’une usine électrique. Il y donna ses ordres et continua de lutter selon d’autres directives ».

Il porte le délicieux surnom du Roi du timbre.

La partie entre guillemets doit être lue sur le ton de l’humour. En effet, ma grand-mère m’avait raconté que mon grand –père avait fui son poste, traversant une rivière sous les balles pour rentrer chez lui. Son « poste de commandement », c’est sa maison « située sur les bords de la Maine près d’une usine électrique, c’est-à-dire 5 rue Chopin).                

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17 février 2020 1 17 /02 /février /2020 21:39
LA FLEUR D'OR JOURNAL

1er Janvier 1944

Mon grand-père Roger Catherine avec deux de ses amis s’amusèrent à rédiger un journal sur le ton de l’humour auquel ils donnèrent le nom « La Fleur d’or Angers ».

« Ce journal essentiellement angevin, qui a pris pour titre le nom d’une fleur, emblème de la chasteté, dénomme très bien ce premier numéro vierge de tout précédent.

La crise du papier nous impose le petit format ; notre plomb que nous voulons exempt de toute souillure nous oblige à la faire paraître manuscrit ; n’ayant aucun vendeur la Poste se charge de le transmettre, la rédaction et la publicité sont réduites à leur plus simple expression, la vente en est gratuite, aucun abonnement n’est accepté, le siège inconnu.

Ce journal paraîtra irrégulièrement, peut-être ne sera-t-il qu’éphémère. Enfin voilà -l’enfant présenté.

Si son succès égale la compétence du chef de la rédaction, il connaîtra le panier aussitôt, mais si sa divulgation égale à l’idiotie de ses colonnes, oh ! Alors sa marche est assurée.

Par ses hautes relations, ce journal s’est acquis une importance telle que la politique intérieure et extérieure en est rigoureusement bannie. Littéraire, artistique et mondain, cet organe restera le flambeau de la Vérité, de la Poésie et du Bon Ton éclairant ses érudits lecteurs sur les beautés de notre belle ville d’Angers ! …

L. R = La Rédaction

(L.R : Mr Reynaud qui était cordonnier rue de la Roë et le troisième participant à ce journal s’appelait Mr Aubert)          

          

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 05:02
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40
LA RUE LENEPVEU A ANGERS  DANS LES ANNEES 40

EN PASSANT PAR LA RUE LENEPVEU

 

 

Lenepveu Jules –Eugène ((peintre d’histoire français) né à Angers (1819-1898). Telle est la brève mention que le Petit Larousse illustré accorde à notre célèbre compatriote sous le vocable duquel est placée l’une des plus belles rue de notre ville.  Cette rue, s’il avait eu à la peindre, sous quel angle, notre grand peintre angevin aurait-il eu voulu la fixer ? Comment la verrait-il maintenant ? Serait-ce en venant du Pilori, avec sur la gauche cette excellente charcuterie et cette belle pharmacie, sa voisine, chacune avec leurs spécialités bienfaisantes quoique de genres très différents et sur la droite l’actif magasin de layette non loin de celui qui se consacre si bien à toute la confection féminine.

Aurait-il donné sa préférence au côté impair qui possède un intéressant magasin de bonneterie et de corsets ainsi que la maison des vêtements bien faits, si bien achalandée ou au côté pair dont la devanture est en train de faire peau neuve.

Peut-être eût-il aimé traiter plus particulièrement le centre de cette artère si vivante : la maison de confiance des articles de ménage, de voyages et de jouets, le coquet établissement des soins du visage qui fait face au chausseur réputé qui sait vraiment chausser lequel garde le coin de la rue des Cordeliers tandis qu’à l’autre coin sont les « bleus » de travail. Mais comment n’eût-il pas été intéressé par le coin de la rue David où perche l’un des plus sérieux cabinet d’affaires recommandé pour toute transaction. A la vérité, notre peintre n’aurait-il pu se borner à un seul aspect de cette rue aux multiples visages, tous plus attrayants les uns que les autres. Croyez-vous qu’il n’aurait pas voulu voir de la place du ralliement, avec le bureau des bois et charbons si rondement sympathique puis la maison du confort moderne pour le chauffage et l’éclairage et un peu plus loin la bijouterie – joaillerie qui réunit tant d’objets d’art ?

Et comment n’aurait-il pas eu un regard admiratif pour les sacs de dame et la maroquinerie de même que pour les innombrables rayons des grands magasins qui, sur une bonne longueur de trottoir, resplendissent de toutes leurs vitrines ?

N’en doutons pas, Lenepveu ainsi du reste que tous les autres Angevins subiraient le charme indéniable de cette animation que savent entretenir les commerçants avisés et comme disait l’autre jour un rimailleur impénitent :

« Le peintre Lenepveu en contemplant sa rue, cela n’est pas douteux en aurait plein la vue »

Les Charbons Bertault

Mr Viot Représentant 

24 rue Lenepveu 

Maison recommandée

 

Roger chausseur

19 et 21 rue Lenepveu

présente ses modèles de luxe

 

Henri André 

17 rue Lenepveu

Vêtements de travail et professionnels

 

La Maison de confiance 

La Ménagère 

Jouets Ménage Voyage 

 

Vêtements français 

Vêtements bien faits 

Dépositaire de vêtements 

Adolphe Lafont 

de Lyon 

9 rue Lenepveu

 

Bonneterie Layette

Corsets 

Vigneron

11 rue Lenepveu

 

Central Charcuterie

Ses spécialités 

Escargots farcis, andouillettes

Boudins blancs, galantines de volaille,

ses hors d'oeuvre

 

Pharmacie Branchereau

1 rue Lenepveu

Pharmacie d'ordonnances 

Spécialité homéopathie

 

Pour vendre

Pour acheter un commerce 

Un immeuble une propriété 

Cabinet Fenneteau 

Fondé en 1926

G. Arthur Succession

23 rue Lenepveu et 2 rue David 

 

A la Tour Blanche

Toute la layette

Les meilleures marques de bas 

Dames et enfants 

 

Tapis

Papiers peints

Linoleum

Richard 

 

La Lingerie des Vosges 

Trousseaux 

Layette 

Maison spécialisée 

 

Libault 

Bijoutier -joaillier 

30 rue Lenepveu

 

Voyer au n° 32

Tout ce qui concerne le confort moderne

par le gaz, l'électricité, le Butagaz

Dépôt de la marque Auer 

Maison M. Faucon

 

Maurice 

10 rue Lenepveu

Toute la confection féminine

 

Aux Dames de France 

25 -29 rue Lenepveu

Toujours mieux qu'ailleurs 

Jamais plus cher 

 

L'enseigne du goût et de la qualité 

Sélection

Maroquinerie Voyage

27 rue Lenepveu (P. Ralliement)

 

(les photos 4, 5 , 6 montrent le Musée Pincé situé rue Lenepveu qui vient de rouvrir ses portes après 15 ans de fermeture au public :

Antiquités égyptiennes, précolombiennes 

Chine et Japon anciens ...La visite se fait sur réservation) 

 

 

 

 

 

 

             

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11 février 2020 2 11 /02 /février /2020 16:45
ARTICLE DE PRESSE BAPTEME DE L'AIR
ARTICLE DE PRESSE BAPTEME DE L'AIR

21 août 1950 

Article paru dans le Courrier de l'Ouest : mon grand-père maternel Roger Catherine est sur la droite.    

 

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5 février 2020 3 05 /02 /février /2020 05:56
LA POINTE
LA POINTE
LA POINTE
LA POINTE
LA POINTE
LA POINTE
LA POINTE
LA POINTE
LA POINTE
LA POINTE

Au 4 rue Bécherelle,(photo 1) mes grands-parents maternels louaient une maison à l'année. En face de la maison, se trouve la rue Baron (photo 2) qui mène à la Loire. Le restaurant "L'Etoile d'or" (photo 3) est en face de la maison. Ma mère l'évoque dans son journal (chez la mère Derouet). Derrière la maison du 4 rue Bécherelle se trouve la voie ferrée (photo 4). Dernière photo : une petite déco de porte photographiée rue de la Grenouille. Comme l'indique le journal de ma mère, Adèle, soeur de ma grand-mère et son mari René Guitter ont loué la maison après les parents de ma mère. Milo évoqué dans le jorunal est Emile Hubert, frère de ma grand-mère. 

Extrait du journal de ma mère :          

"Je viens de faire le ménage et je m'octroie une pause.

L'ordre chronologique n'est pas respecté, j'avais prévenu au début de mon histoire. Mon frère était toujours malade (faux croup et croup). Le docteur avait conseillé aux parents de changer d'air parfois. Ils ont donc loué à l'année deux pièces à Chantourteau après la Pointe. Nous y allions tout l'été et quand il faisait beau. On prenait le train et on s'arrêtait à la gare de la Pointe. C'était court comme voyage mais on était heureux. C'était je crois vers 1933 ou 1934, peut-être 1932 plutôt. Avec Milo, on allait au bout des bancs de sable à la pêche aux gougeons. On rapportait des fritures. Vu nos talents de pêcheurs, les poissons devaient être moins difficiles que maintenant ou plus nombreux. Une nuit, je dormais dans la cuisine avec Milo. Nous avions mis nos asticots dans une boite (mal fermée) sur une espèce de crochet plat au-dessus du lit. Pendant que nous dormions, nos asticots ont tombé dans notre lit.Ca grouillait de partout. Cris de détresse dans le noir et apparition de la tante Adèle (elle avait passé quelques jours avec nous) qui s'est mise à hurler et à nous flanquer une trempe car il fallait refaire le lit et récupérer tant bien que mal les bestioles. Moralité: pas de pêche le lendemain.

Nous avons gardé cette location plusieurs années et ce sont les Guitter qui ont pris la suite. Dans ces années -là, nous passions des heures, Roger et moi, à regarder les gens danser au son du piano mécanique, à l'hôtel en face de la location, chez «la mère Derouet».

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